11 Janvier 2011
Chers amis cyber-nautes
Nous voilà repartis dans la conquète passionnante de la mémoire des anciens,
Aujourd'hui à Theze c'est Claudine qui raconte les souvenirs de la boucherie familiale,
une bonne occasion pour elle de scanner des photos et de taper un texte sur un logiciel de bureautique
(oui on n'en oublie pas non plus les bonnes habitudes d'apprentisage ...)
"Voici le lieu de mon enfance, sur la place d’Astarac à Mirande dans le Gers
Un magasin d’autrefois, une boucherie ouverte aux quatre vents, sous les arcades : un commerce à taille humaine : pour une escalope mon père ou ma grand-mère prenait la peine de décrocher la cuisse de veau pendue devant la porte. Les jours de pénurie, on pouvait « faire marquer ». Le boucher soulevait le bord de son béret pour dire au revoir aux clients.
Mon père préférait le rôle de maquignon. IL achetait « les bêtes sur pied »Dans les foires à bestiaux. Une fois l’affaire conclue après maints marchandages dans la langue gasconne, il marquait prestement la bête sur le cou avec un ciseau spécial, et offrait un « coup à boire ». Deux générations se sont succédées. Mes enfants ont connu cet endroit j’en suis ravie.
Voilà tout ce que je peux dire j’ouvre mon coeur et mes souvenirs sur une époque révolue, celle ou les gens consommait ce dont ils avaient besoin, où ils étaient respectés et reconnus."